Le CIRC (centre international de recherche sur le cancer) a classé, depuis 1997, les poussières de silice comme étant cancérogène. En France, ces poussière sont définies comme étant des agents chimiques dangereux. A partir de janvier 2021, elles seront considérées cancérogènes.

Chaque Etat devait transposer ce classement dans son droit national, et ce, depuis 2017. Depuis le 1^er novembre, c’est désormais le cas en France.

La règlementation CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique) du Code du travail s’applique alors aujourd’hui à la silice.

C’est un minéral non substituable, que l’on trouve facilement sous son état naturel : dans le sable, la roche, ou encore le granit. Le diagnostic d’évaluation des risques devra alors le mentionner. Des moyens de prévention existants, ceux en lien avec l’amiante, devront être adaptés.

C’est le secteur du BTP qui est le plus consterné par l’exposition à ce minéral (plus de 66% des expositions sont supérieures au seuil de 0,1 mg.m-3, sur 8 heures de travail). Ainsi, en 2019, plus de 365 000 personnes étaient exposées à la silice cristalline (d’après l’agence de sécurité sanitaire).

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